L’Écureuil roux : Raconte moi une rencontre

Il était une fois… Une rencontre : L’Écureuil roux. Nous sommes un après-midi d’automne, et pour une fois, depuis pas mal de jours, il ne pleut pas ! Super, je vais pouvoir sortir mon appareil et faire quelques clichés. J’avais envie de trouver quelques champignons à photographier, dans la forêt derrière chez moi. Je prépare donc mon attirail et me voilà parti. Je me fais très discret sur mon chemin. On ne sait jamais ce qu’on pourra croiser, et je ne souhaite pas faire fuir les animaux. J’ai l’avantage d’avoir un chemin de forêt bien dégagé pour avancer. Les feuilles sont humides, elle ne craque pas sous mes pas.


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En lisière de forêt, j’aperçois un Faisan de Colchide, caché dans des fourrés. La reprise de la chasse vient de débuter et je n’en croise qu’à cette période. Ceux-ci sont issus d’élevage, relâché pour les tirs. J’avais déjà observé une femelle par hasard, plus tôt dans la semaine. Je me doutais de la présence de ce mâle. J’avais déjà perçu son chant autour de chez moi depuis une à deux semaines. Ce n’était qu’une question de temps avant que l’on se rencontre.


Après quelques clichés, je poursuis ma route, toujours prudent. Je sais que deux écureuils ont élu domicile un peu plus haut. Avec un peu de chance, j’espérais les voir. Entre temps, je photographie quelques champignons ici et là, dont un magnifique Cèpe, visible sur cet article 😉

Je poursuis ma route sans croiser mes amis à fourrure. Mais je suis content, j’ai tout de même pu trouver quelques beaux champignons ! Je décide donc de rebrousser chemin en passant par un autre endroit où je savais qu’un troisième écureuil avait élu domicile. Une bordure de forêt avec quelques épicéas et un imposant chêne, dont l’énorme quantité de glands parsemait le sol depuis quelque temps. Un vrai restaurant de luxe pour la faune sauvage ! Mais là encore… Pas d’écureuil, il est probablement encore trop tôt pour qu’ils s’aventurent à terrain découvert.

Je décide donc de rentrer en passant par l’étang derrière l’endroit où je me trouve. Un héron y est souvent présent, j’aurais peut-être plus de chance, me dis-je. Cependant une fois au bord du point d’eau, camouflé par la végétation, pas de héron non plus… Je décide d’attendre. C’est en fait, la majeur parti de ce qu’il y a à faire lorsqu’on veut faire de la photo animalière : attendre


La patience est une vertu, dit-on, et tout vient à point à qui sait attendre.

Soudain, à ma gauche, les branches remuent, j’entends alors un petit cri caractéristiqueun écureuil ! Comme pour dire « Hey ! En fait je suis là ! Et tu es pile sur mes noisettes ! » En réalité, j’étais camouflé dans un bosquet de noisetiers, ou notre ami avait pris l’habitude de venir faire ses réserves. Il s’est perché sur une branche et m’a observé avec curiosité. « Tiens, le gars qui habite plus loin, qu’est-ce qu’il fout là ? » Nous nous sommes regardés quelques minutes. L’animal se laissant tirer le portrait assez facilement, comme vous pouvez le voir. Puis je me suis éloigné lentement et il a pu reprendre ses petites affaires…

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Evelyne
5 années il y a

A Montréal, les écureuils dans les parcs sont comme nos pigeons ici en France, pas sauvages et plutôt plus gris que ceux qu’on a l’habitude de voir.

Je me souviens de celui qui venait dans ma pelouse au mois de juin
https://youtu.be/kwgf_OtzLes

Francine
Francine
5 années il y a

J’en vois un régulièrement depuis chez moi, il est bien vif !
Je pense qu’il vient chercher des noix 🙂

Laura
Laura
5 années il y a

Coucou Micka,
Ton blog est vraiment superbe, vas tu nous faire découvrir les arbres aussi ?